Une entreprise a le droit de racheter des actions. Que ce soit les actionnaires et la société elle-même, ils devraient tous y gagner quelque chose. Règlementée par l’AMF, cette opération n’est pas toujours bénéfique. Pour mieux comprendre le rachat d’action, nous allons vous apporter des éclairages dans les paragraphes suivants.
Avez-vous dit le rachat d’actions ?
Depuis 1998, il est possible pour une entreprise de racheter ses propres actions. Diverses raisons peuvent en être la cause de sa décision. En d’autres termes, il arrive que la société ne veuille pas laisser une part considérable de ses actions cotée en bourse. Seuls les actionnaires qui peuvent décider du rachat des actions de l’entreprise lors d’une assemblée générale. Toutefois, il faut que le montant soit l’équivalent de moins de 10% du capital de la société. Au-delà de cette somme, l’AMF ou Autorité des Marchés Finances ne peuvent pas autoriser la transaction.
Pourquoi racheter des actions ?
Il existe deux manières de procéder au rachat des actions. Soit l’entreprise regagne ses actifs directement sur le marché boursier, soit elle négocie ses titres auprès des actionnaires, et ce, à un cours très élevé que celui proposé sur le marché. Le rachat des titres sert principalement à augmenter le BPA ou bénéfice par action de l’entreprise. C’est à partir de cet indice que les investisseurs se réfèrent avant de décider d’acheter une action. Puis, racheter des actions est aussi un moyen pour la société d’avoir le contrôle sur ses propres capitaux. Ce mouvement boursier favorise le cours des actions. Cela dit, les actionnaires vont toucher plus de dividendes durant cette période. Cependant, lors de rachat des titres, le souci des investisseurs se pose sur une seule question : qu’en est-il de la solvabilité de l’entreprise sur le long terme ? L’idéal est, pour la société, de maintenir sa crédibilité sur de longues périodes.