Le gouvernement d’Édouard Philippe continue sur sa lancée avec l’application du prélèvement forfaitaire unique ou PFU. Un prélèvement qui s’applique surtout sur les revenus issus des capitaux et qui culmine à un taux de 30 %.
Un prélèvement assigné aux revenus de capitaux
En prévision du budget de l’état pour 2018, le gouvernement français a choisi d’appliquer un PFU à 30 % qui sera assigné aux revenus issus des bénéfices nets des sociétés et sur certaines plus-values. En analysant les explications de Bruno le Maire, ministre de l’Economie, cette mesure semble pousser les épargnants à opter pour les investissements financiers et la participation dans les actions de société au lieu d’une épargne dans la pierre. En effet, dès le début de l’année 2018, les revenus issus des épargnes et des dividendes seront taxés à hauteur de 30 %. Cependant, les intérêts produits par le livret A et autres types d’épargne réglementée ainsi que le PEL resteront dénuer de procédure de taxation. Quant à l’immobilier, les dispositifs mises en place en termes de défiscalisation ne seront pas concernés par la réforme et le prélèvement. En d’autres termes, le PFU ne sera pas effectif sur les revenus fonciers. Toutefois, on remarquera que les revenus perçus de la location et de l’exploitation immobilière seront taxés. Et si le PFU s’applique aux revenus fonciers, il est probable que le prélèvement atteigne les 50%.
Les autres mesures sur l’ISF
Concernant l’impôt sur la fortune ou ISF, un nouveau dispositif a été mis en place à travers l’impôt sur la fortune immobilière. Ce système d’imposition a gardé les essentiels concernant les réductions sur la résidence principale avec un plafond de 1.3 million d’euros. Parallèlement, le dispositif ISF-PME n’existera plus dorénavant et par conséquent, les avantages qu’il octroyait ne subsisteront plus.