Un métier en pleine expansion, les couturiers sont de plus en plus sollicités par les grandes maisons de mode que par les particuliers. Activité libérale ou activité salarié, il assure un revenu assez important et offre une possibilité de carrière. Si certains accèdent au métier grâce à des méthodes autodidacte, d’autres suivent des formations particulières. Si vous souhaitez vous lancer en tant que couturier indépendant, voici les étapes essentielles à suivre.
Les compétences et les qualités requises
Le métier de couturier requiert un certain nombre d’exigence, notamment une parfaite maîtrise de la fabrication et de la confection. Pour s’y faire, il existe de nombreux organismes professionnelles qui offrent des formations diversifiés en fonction du niveau des participants, il y a principalement le CAP, le Certificat d’aptitude professionnelle métier de la mode qui est accessible aux titulaires de Brevet des collèges, et le Master ou MBA mode, accessible au bachelier souhaitant approfondir le stylisme et le management de la mode. Un minimum de notion en comptabilité commerciale est aussi exigé pour tous ceux qui souhaitent devenir courtier indépendant.
Créativité, rigueur, détermination et talent sont exigés dans le domaine pour attirer les clientèles et développer rapidement son activité.
Les matériels et équipements nécessaires
Il est essentiel de préparer un certain budget avant de se lancer dans le métier de couturier indépendant. L’achat des matériels et des outils de travail nécessite en effet une assez grande source de financement, outre la location d’une boutique pour ceux qui ne souhaitent pas travailler à domicile. L’ensemble des fournitures de base peut coûter jusqu’à 1500 euros, entre la machine à coudre dont le prix varie entre 300 et 400 euros et l’ensemble des accessoires qui peuvent atteindre le coût de 1000 euros, les dépenses sont caractérisées d’un gros montant.
Le statut juridique à choisir
Un couturier indépendant a l’obligation de choisir entre les différents statuts juridiques imposés par l’Etat à tout entrepreneur. Le statut fixe en effet l’ensemble des droits, des garanties et des obligations qui régissent un secteur donné. Il y a différentes possibilités, soit le statut d’artiste libre, soit le statut d’auto-entrepreneur, la société SARL ou l’entreprise individuelle. Pour bien choisir, n’hésitez pas à consulter les avis des experts comptables et des conseillers juridiques.