Dans un monde où les richesses se partagent de manière non équilibrée, il est possible de relater les points clés concernant la consommation du luxe à travers le monde, mais également, le management du secteur à travers la considération du type de clientèle dans ce monde très fermé.
Les principaux secteurs exploités par l’industrie du luxe
De nos jours, l’industrie du luxe se découpe surtout sous 7 secteurs majeurs, incluant, le prêt à porter et la maroquinerie si on suit les définitions des économistes à travers l’effet de snobisme. Ainsi, dans l’industrie du luxe, les secteurs suivant sont les plus en vue. Le premier est le marché culturel qui englobe les activités relatives au marché de l’art. En second lieu, il y a le marché des moyens de transport, comme l’automobile, les avions ou encore les bateaux. Ensuite, on retrouve le secteur de l’équipement de la personne qui met en valeur l’habillement, le prêt à porter, la parfumerie, la maroquinerie, l’horlogerie …. On a aussi le monde des loisirs, qui concernent les activités de croisières, les cercles de luxe, les collections, les sports de luxe, etc. Le cinquième secteur est celui de l’équipement de la maison et l’art de la table. L’habitat comme les résidences et les décorations de luxe est le sixième de la liste. Et enfin, il y a l’alimentaire, incluant l’épicerie et la restauration de luxe
Pour le secteur la mode, il se situe dans l’équipement de la personne et se trouve en troisième position des intérêts des consommateurs cibles. En effet, si on relate des données concernant la répartition des dépenses sur le luxe dans le monde, le prêt-à-porter constitue 16,2% de part de marché dans le secteur du luxe, derrière, les vins et spiritueux à 22,3% et la beauté à 21,2%. Et concernant la consommation géographique, 37% se font essentiellement en Europe qui se trouve ainsi, comme étant le plus grand consommateur du luxe dans le monde et notamment, dans le prêt-à-porter.
Catégories de clients des produits et services de luxe
Il est plus facile et plus pertinent de classer les clients plutôt que de catégoriser les biens et services de luxe. Cette classification a été élaborée suivant les statuts sociaux des clients et les caractéristiques communes des modes de consommation ainsi que l’historique des comportements et habitudes des clients. Cette classification révèle une tendance et non des spécifications exactes et statiques. Dans un premier temps, il y a la clientèle exclusive. Ce sont les inconditionnels des produits et services de luxe : les clients « permanents ». Cette catégorie touche ainsi les populations de revenus et de pouvoirs d’achats élevés. Pour cette catégorie, les produits et services de luxe sont les produits dont les valeurs fondamentaux de la qualité et de l’esthétique priment sur les fonctions utilitaires. Ensuite, il y a la clientèle traditionnelle. Cette catégorie est constituée par les consommateurs issus des populations bourgeoises et urbaines. Leurs comportements vis-à-vis des produits de luxe sont le reflet de conservatisme. Une note d’appartenance à un groupe social bien déterminé. Pour eux, les achats de produits et services de luxe révèlent leur identité et leur propre style. Elle est plus ouverte aux marques établies, plus ou moins confidentielles et réfléchies par rapport aux trop grandes présences et à la trop forte popularité. Et enfin, on retrouve la clientèle occasionnelle. Il s’agit d’une catégorie émergente, constituée par une population jeune, sensible au concept de luxe, mais dont le pouvoir d’achat donc de consommation est soit limité en terme de valeur, soit de caractère ponctuel. Ici, il est question d’acquisition pour des satisfactions personnelles. Le nombre de personnes s’alignant à cette catégorie est de plus en plus marqué. Ce qui donne naissance à un groupe dominant qui se distingue nettement avec les cultures et les comportements des décennies précédentes.