Généralement, une PME se définit suivant sa taille ainsi que le résultat de l’état financier ou le chiffre d’affaires, qui ne doit pas excéder un certain seuil. Toutefois, ces restrictions sont différentes d’un pays à un autre.
Définition quantitative et qualitative
L’un des critères dominants qui permet de définir une PME est l’effectif au sein de l’entreprise. Grâce à ce dernier, il sera plus facile de regrouper 2 ou 3 catégories qui vont par la suite être utilisées comme base pour la mise en exécution de quelques règles. Pour la France, ces familles groupées à partir du nombre d’employés sont de 3 sortes. Ainsi, on passe d’une entreprise qualifiée de très petite à une entreprise moyenne, tout en considérant au passage, les petites entreprises. Néanmoins, le plus important est de savoir distinguer les grandes entreprises des PME. Mis à part les critères de nombre pouvant définir une PME, il est tout aussi nécessaire de sceller des points communs que les entreprises, catégorisées en petites et moyennes, devraient avoir. Cette action peut optimiser le recueil de renseignements utiles suivant le niveau de difficulté d’une étude de risques. Ces aspects ou caractéristiques sont également des points importants qui permettent de faire une catégorisation des PME. Nombreux sont ces aspects de classification, mais les plus pertinents à étudier sont les objectifs à atteindre, les diverses sortes de propriété, la structure de l’entreprise, l’aspect technologique ainsi que, les caractéristiques de situation.
Objectif et types de propriété
Quel que soit le type de PME, les objectifs à atteindre sont souvent formulés par les dirigeants. En général, on essaye de combiner plusieurs buts principaux dans sa réalisation. En ce sens, il s’agira entre autres, d’une définition en rapport avec la croissance de l’entreprise et pouvant mettre en avant, son autonomie et son indépendance dans la pratique d’une activité, qui se doit d’être rentable et pérenne. La formulation d’un tel objectif nous permet de dévoiler deux profils types d’entrepreneurs. Il y a d’une part le PIC ou Pérennité, Indépendance, Croissance. Il fait usage uniquement des ressources familiales, car il veut à tout prix s’éloigner de toutes sortes d’endettement. Ce dernier compte donc sur la croissance, la pérennisation et l’indépendance du métier. D’autre part, il y a le CAP ou Croissance, Autonomie, Pérennité. Cet autre profil d’entrepreneur se caractérise par la recherche de la puissance. Il opte généralement, pour une diversification et une extension de ses activités, et ce, souvent aux dépens d’un financement extérieur. Un des aspects qualitatifs de catégorisation des PME est le genre de propriété. Néanmoins, on ne peut l’étudier isolément, car elle doit être rattachée à d’autres aspects comme les objectifs fixés par un entrepreneur ou encore la structure adoptée par l’entreprise. Son rôle est tout aussi important dans une entreprise de petite structure avec une totale autorité du dirigeant. Parmi les types de propriété les plus connus, il y a la propriété à l’oligarchie avec très peu de personnes pour diriger. Elle peut être à caractère familial ou non. On retrouve aussi la propriété concentrée sur un seul dirigeant, et qui peut également être à caractère familial. Enfin, elle peut prendre la forme d’une propriété monocratique caractérisée par la possession de l’entreprise par un seul actionnaire.